Editorial : Le mot du fondateur

S'il est une chose qui caractérise le GDS c'est bien son adaptabilité. En effet, l'étude d'une seule forme de combat telle qu'elle soit peut éventuellement vous placer dans une situation difficile. L'idée du GDS est d'être vif, alerte, changeant tout comme l'est le combat de rue. Le GDS est en constante évolution au lieu de s'ankyloser et de se figer dans une structure qui ne mène qu'a la stagnation. Dans la rue, il y a des armes blanches de toutes sortes, un ou plusieurs adversaires, des individus plus grands, plus forts voir plus rapides etc...

Si nous voulons vraiment pouvoir être efficace dans une situation possédant de telles caractéristiques, nous devons nous entrainer en conséquence. Ce n'est pas la même chose d'être agressé par un individu ou par plusieurs, d'être agressé par un gars porteur d'un couteau. Il faut aussi tenir compte du lieu ou l'on se trouve, des vêtements que nous portons, du type de sol, du climat etc.. Les facteurs sont si nombreux qu'il est impossible qu'un seul système les envisage tous. Il faut être varié et se préparer à tout type de situations que nous pouvons rencontrer. Et n' oublions pas, on combat comme on s'entraîne ( comme m'as dit un jour l'un mes professeurs, montre moi comment tu combat, je te dirais qui tu es). Si l'objectif numéro 1 de notre pratique est la self défense, il faut qu'au fur et à mesure nos cessions soient le plus réalistes possible afin de créer un état d'esprit, une approche du combat adéquate a l'agression de rue. Il est clair que l'on doit, tant que faire se peut, éviter la confrontation mais lorsque notre vie ou celles de nos proches se trouvent misent en jeu, il ne faut pas hésiter à mettre la moralité et la tradition de coté et répondre de la manière la plus sure et la plus expéditive qui soit. Des statistiques montrent que de nombreuses personnes sont au moins victimes une fois dans leur vie d'une agression violente (il suffit de nos jours d'ouvrir le journal chaque matin pour s'en rendre compte).

Il faut utiliser les bonnes armes à la bonne distance et penser que tous les moyens sont bons pour s'en sortir. Nous n'avons rien inventer, et il faut rendre à césar ceux qui appartient à césar, un précurseur en la matière, un dénommé Bruce LEE tenait déjà un discours similaire et cela reste d'actualité plus que jamais.

Tout art martial a été créer au départ pour la self défense sinon il serait simplement un art. L'homme s'est ensuite arrangé pour que cela devienne un sport martial - sécurité oblige. Un autre de mes instructeurs m'as dit un jour :" nous sommes tous constitués de la même manière, avec deux bras et deux jambes, alors pourquoi les coups de poings seraient réservés a la boxe, les projections au judo, les coups de pieds a tel ou tel art martial, nous devons pouvoir être capable de nous défendre à toutes distances, de boxer, kicker, projeter, soumettre ou utiliser tous types d'armes. C'est l'idée même du GDS. Cela n'enlève un rien à notre valeur que de reconnaitre ceux à qui l'on doit d'être la, merci à mes instructeurs et partenaires :
-
Robert PATUREL (celui qui m'as le plus influencé),
- Charles JOUSSOT,
- David DELANNOY,
- Dan INOSANTO,
- Benjamin RITTINER,
- Sébastien VEROULT,
- ainsi que les différents instructeurs de l'inosanto académie.

Le fondateur
Pascal GILLES

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